Au casting de la saison 15 de Top Chef, Pierre Reure est également aux commandes de son restaurant mobile dans la région de Roanne. Pour participer au concours culinaire, le jeune homme de 28 ans a dû fermer temporairement son établissement, ce qui a engendré un important manque à gagner, comme il l’a révélé à nos confrères du Parisien ce mercredi 17 avril.
« Je suis un petit gars de la campagne. Je n’aime pas les citadins. » Dès ses premiers pas dans Top Chef, Pierre Reure a fait mouche avec son franc-parler qui n’a pas épargné les jurés. « Je me définis un peu comme un ours, une brute. Je ne prends pas des pincettes pour dire les choses aux gens », assure-t-il dans son portrait. Originaire de la Loire, le jeune homme de 28 ans crie haut et fort son amour du terroir, du gras et des produits carnés. Un combo gagnant qu’il propose à la carte de son restaurant mobile, Tambouille, qu’il balade dans sa région.
Pierre (Top Chef) : pour participer à l’émission, la fermeture de son restaurant lui a coûté beaucoup d’argent !
Il y propose un menu unique en trois temps à 25 euros pour une centaine de couverts par service (midi et soir) en semaine, comme l’expliquent ce mercredi 17 avril nos confrères du Parisien qui sont allés à sa rencontre. Le week-end, le Roannais se consacre à des événements privés qui vont « du gastro aux propositions plus rustiques au feu de bois ». Alors forcément, mettre cette activité entre parenthèses quelques mois le temps du tournage de la saison 15 du concours culinaire a eu un impact sur son chiffre d’affaires. « Arrêter pour faire Top Chef m’a coûté 10 000 euros », explique-t-il. « En revenant, il y a eu de la neige et je n’ai pas pu rouvrir tout de suite, mais depuis, ça n’arrête pas… Top Chef, c’est un accélérateur de vie puissance deux mille », assure Pierre.
« Je lui faisais ses clips de rap au début » : Pierre (Top Chef) évoque son amitié avec Danny Khezzar, finaliste de la saison 14
Fils de restaurateur, c’est en toute logique que Pierre Reure a suivi la voie familiale. Pour se former, il est passé par de grandes maisons étoilées, comme celle des Marcon, Paul Bocuse ou encore Michel Roth à Genève. C’est là qu’il croise la route d’un certain Danny Khezzar, futur finaliste de la saison 14 du concours culinaire. « C’est lui qui m’a inscrit. On a été commis pendant deux ans. Je lui faisais ses clips de rap au début, j’avais un drone », se souvient-il dans les colonnes du quotidien. Connaîtra-t-il le même parcours ? Réponse dans les semaines à venir.
